Soucieuses de leur santé et de leur bien-être, de plus en plus de femmes se sentent concernées par les composants des serviettes hygiéniques et des tampons.

Zoom sur ces dispositifs menstruels

Au cours de sa vie, une femme utilise en moyenne 10 000 à 15 000 serviettes et tampons. Malheureusement, les dispositifs menstruels proposés dans le commerce n’offrent pas une réelle assurance en termes de santé. Selon le rapport du DGCCRF de 2017, des traces de dioxine, de glyphosate ou de perturbateurs endocriniens ont été détectées dans près de 27 produits d’hygiène féminine. L’ANSES a ainsi sollicité les fabricants à offrir aux consommateurs des produits de meilleure qualité en 2018. Cependant, nombreux sont ceux qui présentent encore des traces de contaminations selon une étude publiée en 2019.

Les tampons bio : une solution pratique

À la place des dispositifs menstruels classiques, utilisez des tampons et serviettes bio. Ils n’offrent pas une réelle garantie, mais présentent néanmoins certains avantages : ils ne contiennent pas de chlorure ni de parfum.

Il y a également les modèles lavables que l’on peut réutiliser à plusieurs reprises, tels que les protège-slips, les serviettes et les culottes de règles. Ces dernières sont composées de plusieurs couches de textiles et ne sont pas odorantes. Grâce à leur imperméabilité, elles préservent de toute sensation d’humidité et de fuite pendant environ 12 heures.

Les solutions alternatives du moment

Vous pouvez aussi opter pour une cup, réutilisable pendant dix ans. Elle est en plastique médical ou en silicone. Très économique, elle est idéale pour la flore vaginale et ne contient pas de produits chimiques. Il faut se laver les mains avant de l’insérer ou de l’enlever. Elle doit être retirée toutes les quatre à six heures pour éviter le développement de mauvaises bactéries dans le vagin. Un simple rinçage ne suffit pas à détruire le biofilm bactérien. Une fois vidée, la cup doit être lavée et stérilisée.