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Les fibromes utérins, ce qu’il faut savoir

Nombreuses sont les femmes qui sont atteintes de fibromes. C’est le cas pour 80 % des femmes d’origine africaine et pour presque la moitié des femmes caucasiennes. Le fibrome utérin est une tumeur bénigne, laquelle peut s’installer soit dans la paroi utérine soit en dehors.

Comment détecter un fibrome utérin ?

Il faut faire une échographie pour dépister la présence d’un fibrome utérin. Généralement, c’est à l’issue d’un examen pour détecter une autre pathologie qu’on se rend compte de sa présence.

Cependant, on peut aussi être attentifs à certains symptômes. Par exemple, les périodes menstruelles peuvent s’accompagner de douleurs et d’un saignement plus important que la normale. Les signaux dépendent en fait de la localisation et de la taille de la tumeur. Chez certaines femmes, le fibrome se manifeste par l’altération de la vessie ou la compression du rectum.

Quels sont les risques ?

Le fibrome utérin ne fait pas partie des tumeurs cancéreuses. Il n’annonce pas la venue d’un futur cancer. Il n’impacte pas non plus la fertilité. Il n’y a pas de liaison entre la stérilité et la présence d’un fibrome utérin. Par contre, la tumeur va grandement porter atteinte à la qualité de vie du malade.

Quels sont les traitements à adopter ?

Les traitements médicaux ne sont disponibles que depuis seulement quelques années. Il s’agit d’un médicament qui vise directement à éliminer la tumeur. Pour ce faire, il s’attaque aux récepteurs qui sont à l’origine du développement du fibrome. Le traitement se poursuit pendant trois mois. Dans la plupart des cas, les femmes ayant eu recours au traitement pourront se passer de chirurgie.

Avant l’apparition de cette solution médicale, on se limitait à minimiser les symptômes. La chirurgie était incontournable. Aujourd’hui, une opération n’est prévue que dans le cas où les médicaments n’arrivent plus à stopper la tumeur.

Si une femme présente plusieurs fibromes, dans ce cas, on envisage l’hystérectomie.

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