D’après une étude, les femmes trop maigres sont les plus exposées à une ménopause précoce.

Le poids et la ménopause précoce ont-ils un lien ?

Être ménopausée à 30 ans est un cas tout à fait possible. Un risque qu’une femme sur 100 peut courir pour les moins de 40 ans. Il peut être élevé pour les femmes anorexiques ou maigres comme l’a montré une étude menée par des chercheurs de l’université du Massachusetts. Celle-ci a révélé que les femmes ayant un indice de masse corporelle (IMC) trop faible seraient beaucoup plus exposées à une ménopause précoce. Ces dernières sont souvent âgées de 18 à 30 ans et ont perdu en moyenne 10 kg.

Plus de détails sur les recherches

Les chercheurs ont étudié des données médicales de 78 750 femmes de 1989 à 2011. La répartition du poids, l’indice de masse corporelle, l’âge de la ménopause ainsi que le changement du poids au cours de cette période sont les paramètres qu’ils ont observés. Lors du suivi, 2 804 femmes ont affirmé avoir eu une ménopause précoce avant leur 45e anniversaire.

Que disent les résultats des recherches ?

Les résultats ont confirmé que le poids joue un rôle majeur dans la ménopause. Plus les femmes sont maigres plus cette dernière sera précoce. Par ailleurs, les scientifiques ont constaté que les participantes ayant perdu au minimum 10 kg, en moyenne trois fois entre 18 et 30 ans, ont présenté 2 à 4 fois plus de risques d’être de faire face à une ménopause précoce. Inversement, le surpoids permet de retarder ce phénomène. Kathleen Szegda, professeure à l’université du Massachusetts et auteure de l’étude, a également conclu que la ménopause précoce augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de mortalité prématurée ou encore de déclin cognitif.