Le dépistage précoce aide à vaincre le cancer

Le sein est, chez les femmes, la région du corps la plus sujette à développer un cancer. Passée la cinquantaine, une mammographie est de rigueur afin de diagnostiquer à temps le cancer du sein. Par contre, d’après les statistiques, une proportion importante de femmes refuse encore de s’y soumettre. Les motifs les plus fréquemment invoqués sont la peur et la perspective d’un parcours douloureux. Toutefois, il faut garder en tête que la possibilité de guérison est élevée si le cancer a pu être dépisté dès les premiers stades. C’est le cas pour 90 % des patientes qui ont traité la maladie au plus tôt.

Se recentrer sur le dossier médical

Cette année, les radiologues ont l’ambition de procéder à un dépistage au cas par cas, c’est-à-dire personnalisé en fonction des antécédents médicaux et des liens de causalité que des maladies, anciennes ou en cours de traitement, peuvent avoir éventuellement avec le cancer du sein. L’âge n’est donc plus le seul facteur de risque à considérer. Dans le futur, le dépistage prendra en compte l’héritage génétique de la personne.

Le flair des chiens pour un diagnostic plus précoce

Pour établir un pré-dépistage, le projet Kdog compte exploiter l’organe olfactif des canins. Les chiens ont un sens de l’odorat très développé grâce auquel ils peuvent détecter les odeurs particulières des femmes touchées par la maladie.

Il est utile de rappeler que le cancer du sein ne touche pas exclusivement les femmes. Une minorité d’hommes sont exposés suite à une maladie du foie.