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Dans quels cas le changement de contraception est dangereux ?

Si vous êtes libre de passer du préservatif à la pilule ou un stérilet, sachez que le choix de changer de contraceptif n’est pas exempt de risques. Revue en détail des cas les plus courants

J’ai contracté une maladie vénérienne

Le choix de la contraception est étranger à l’apparition d’une maladie sexuellement transmissible. Inutile donc de changer ! Les causes d’une MST sont l’oubli des préservatifs et les rapports sexuels avec plusieurs personnes. Cela dit, si votre médecin vous prescrit des antibiotiques, pensez à suspendre le stérilet. Notez également que, même après la rémission complète, le stérilet n’est plus recommandé dans certains cas.

Cela fait trop longtemps que je prends des pilules

La croyance selon laquelle la pilule empêche la femme d’être fertile n’a pas de fondement scientifique. Votre gynécologue vous a prescrit des pilules depuis 10 ou 15 ans ? Il n’y a pas lieu de vous inquiéter. Vous tomberez toujours enceinte au moment voulu. Le fait d’abandonner la pilule sous prétexte de mettre l’utérus au repos favorisera au contraire l’arrivée des grossesses non désirées. Si, malgré tout vous décidez de changer, vous pouvez passer d’une pilule combinée à la progestérone seule ou au patch ou encore à l’anneau intra-utérin.

Je suis une grande voyageuse

Vous voyagez toujours d’un pays à l’autre pour des raisons professionnelles ? Le moment de prise de la contraception fluctue beaucoup à cause des décalages horaires, mais pour être sûre de ne jamais oublier et de ne pas se tromper, ne changez pas vos habitudes. Mettez seulement une alarme à votre smartphone qui vous indiquera l’heure locale en France.

J’utilise des plantes médicinales

Dans le cadre d’une contraception hormonale, la phytothérapie doit être pratiquée avec modération. Certaines plantes, à l’instar du millepertuis, ont pour effet d’accélérer la dégradation des molécules des pilules ce qui annule leur efficacité.

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